Ici, le terme "femmes" est inclusif. Sisters not cis-ters . J'utilise "hommes" et "femmes" pour parler de groupes sociaux Ceci n'est pas un billet politique, il est à lire (comme tous les autres) comme l'expression d'un ressenti qui m'est personnel, je ne prétends pas détenir une quelconque vérité. Le "je" exprime des opinions qui n'engagent que moi. Je ne prétends pas que l'hétérosexualité soit une tare, ni que les hommes soient tous d'infâmes goujats : on parle ici de masculinité dominante dans le cadre du système couple. La critique porte sur des modèles. A l'heure où les féministes se tirent dans les pattes sur les réseaux sociaux dans le but de savoir si l'hétérosexualité constitue une entrave à leur militance, où les lesbiennes politiques se défendent d'être des féministes radicales qui ne sympathisent pas avec l'ennemi, où l'on n'arrive plus trop à se persuader que notre orientat
J'ai récemment lu un texte que j'ai trouvé choquant, un ramassis de merde sexiste intitulé "J'aime les hommes" écrit par une femme, qui répond au nom de Sophie de Menthon. Ce billet pour réponse. J'aime les hommes qui ... J'aime les hommes qui me reconnaissent et me traitent comme leur égale, en tous points. De ceux qui ne sont pas offensés par la lesbienne que je suis et qui de fait, comprennent sans se sentir diminués que par simple préférence sexuelle, je n'ai pas envie de coucher avec eux. Dans des termes plus crus, ceux qui savent que ma chatte, mes seins, mon corps, ne leur appartiennent ni de fait, ni de droit. De ceux devant lesquels je peux changer de tenue, me promener seins nus sans qu'ils voient en moi - pour reprendre une tournure d'Hannah Gatsby - "un vase potentiel pour leur bite en fleurs". Sans qu'ils n'aient besoin de commenter. Oui, ces hommes-là existent. Sont-ils une majorité ? Je ne crois pas