Du plus loin que je m'en souvienne, j'ai toujours détesté le mois de mars. Cette année encore, j'attends avec impatience de le voir se terminer. Mars est une horreur climatique. Après avoir supporté de longs mois les hivers pluvieux du nord de la France, nous aimerions tous nous enchanter des premiers soleils qui tentent de temps à autre de venir percer la grisaille. Au mois de Mars est associée la curieuse impression que tout est froid, le temps, les gens, la vie. Curieuse impression donc que rien ne va comme on le veut. L'espoir de voir revenir le soleil se couple toujours aussi à l'euphorie de pouvoir enfin se délester de quelques couches de vêtements, ce que nous faisons. Toujours, c'est le mois du rhume du faux espoir, du corps qui vous crie "Tu n'aurais pas du sortir sans écharpe.". Il n'y a plus de plaisir à s’emmitoufler dans des pulls sombres quand on attend l'été et la libération de la peau inlassablement blanche de l'...
Ici, je propose des réflexions en tout genre sur ce qui nous entoure, sur ce qui peut paraître insignifiant. Je tente de faire exister des petits riens avec des mots. De comprendre le monde, avec des mots. De partager mes ressentis, toujours avec des mots. J'observe, je pense, j'écris.