Difficile est le chemin qui mène à la paix intérieure. Ce billet est difficile, trop difficile à écrire mais nécessaire, il parle de grandes séquelles, de pleurer ses morts. Il parle de souffrances et de culpabilités diverses, il aborde la question du suicide de ses proches. Libre à vous de ne pas aller au bout si le sujet est sensible, j'ai besoin de l'écrire pour trouver ma paix, après 2020. Libre à vous d'aller au bout, seulement si en amont vous vous faites à vous-même la promesse de ne pas me juger pour mes mots, c'est déjà bien assez complexe. Ma psychologue m'a dit qu'il fallait les laisser partir, pour que cessent les cauchemars où d'autres gens que j'aime disparaissent, se font du mal, s'infligent des maux pour ne plus exister. Elle m'a dit qu'il fallait les laisser partir pour canaliser les crises d'angoisse à chaque fois qu'il arrive un malheur à quelqu'un, pour cesser d'avoir peur pour les autres et vivre...
Ici, je propose des réflexions en tout genre sur ce qui nous entoure, sur ce qui peut paraître insignifiant. Je tente de faire exister des petits riens avec des mots. De comprendre le monde, avec des mots. De partager mes ressentis, toujours avec des mots. J'observe, je pense, j'écris.