A toutes et tous, pardonnez moi par avance, ce billet n'est pas gai. Il est placé sous le signe du deuil, fait de mots difficiles à sortir, quelque peu thérapeutiques pour moi. Les récits qui suivent touchent à la mort, au suicide et au deuil. J'en déconseille la lecture si le sujet est sensible. Ceci fait office d'hommage à celle et ceux qui m'ont quittée en cette année difficile. Ces mots sont pour moi je l'espère, une manière de tourner la page. Surtout, ces mots sont pour elleux : Ces mots sont pour Guillaume ... L e fils de ma belle-mère, dont on m'a annoncé le décès en février. C'est un texto de mon père désemparé qui me réveille : "Ma chérie, Guillaume est dcd. Il a mis fin à ses jours". D'un seul coup tout est trouble, suspendu, les jambes tremblent. La lampe de chevet dont on ne trouve pas l'interrupteur, se retrouve au sol, le souffle s'accélère, on relit le texto. On pleure un peu ... On fait face aux questio...
Ici, je propose des réflexions en tout genre sur ce qui nous entoure, sur ce qui peut paraître insignifiant. Je tente de faire exister des petits riens avec des mots. De comprendre le monde, avec des mots. De partager mes ressentis, toujours avec des mots. J'observe, je pense, j'écris.